Le Centre national de recherche météorologique et Irstea Grenoble publient une nouvelle étude sur l’avenir de nos stations de ski

09.08.2019

Deux hypothèses

Une première modélisation s’est construite sur l’hypothèse que nous atteindrons la neutralité carbone autour de 2050, et une deuxième en imaginant au contraire une poursuite de la hausse des émissions de gaz à effet de serre, et par conséquent des températures.

Dans les Alpes, avec un besoin de couverture par la neige de culture de 45% sur la première moitié du siècle, les conditions d’enneigement nécessaires à l’activité des stations de ski seront maintenues selon les deux simulations. Sur la deuxième moitié de siècle, seul le premier scénario rendrait possible ce maintien. Dans le cas où les températures augmenteraient de plus de 3°C, la neige de culture ne serait alors plus suffisante et le volume d’eau employé à cet effet augmenterait sensiblement en dépit d’un enneigement pourtant souvent insuffisant.

Les conclusions de l’étude mettent en exergue les conséquences du réchauffement climatique sur ces zones montagneuses. Sans une stabilisation de notre empreinte carbone, la pratique du ski ne sera bientôt plus possible dans certaines stations alpines qui devront développer d’autres activités touristiques.