La communauté de communes de Bièvre Est compte 14 communes. La forte augmentation de la population, passée de 17 000 à 22 000 personnes entre 2000 et 2015, est due à la proximité de l’agglomération grenobloise, reliée par l’autoroute A48. Elle fait peser un risque sur le maintien des terres agricoles et génère des mobilités importantes sur un territoire qui n’est pas organisé autour d’une centralité. Joyau du territoire, la tourbière du Grand-Lemps est classée réserve naturelle nationale de 50 hectares ; elle est située au sein d’un bassin versant de 800 hectares classé Natura 2000. L’activité économique, marquée par le poids de l’industrie qui toutefois se rétracte, se concentre dans la zone d’activités de Bièvre Dauphine, à proximité immédiate de l’échangeur autoroutier.

Un projet de territoire qui repose sur sept axes

La collectivité a élaboré son projet de territoire pour les années 2020-2030, qui repose sur sept axes d’actions. Sur le plan environnemental, elle affiche son ambition de protéger les espaces remarquables en poursuivant le partenariat avec l’association Avenir pour la réserve naturelle du Grand-Lemps et de Châbons, de protéger la ressource en eau et d’accompagner la maîtrise des dépenses d’énergie, notamment en continuant d’aider les particuliers pour leurs travaux de rénovation énergétique. La communauté de communes entend développer les modes de déplacement doux : elle est signataire du contrat de performance des Alpes de l’Isère Bièvre-Valloire dont la vocation est de porter des projets en faveur des itinérances douces ; il est prévu l’aménagement d’une véloroute au sud du territoire, pour connecter celui-ci à Via Rhôna et à la véloroute de la vallée de l’Isère. Un parking de covoiturage a été aménagé à Bièvre.