Au cœur du Massif central, la communauté de communes Sumène Artense réunit 16 communes et près de 8 500 habitants. Dans le nord du département du Cantal, limitrophe du Limousin, ce territoire rural, largement agricole mais aussi industriel (principalement à Ydes), connaît une déprise démographique : 2 500 habitants de moins entre 1962 et 2012, soit presque un quart de sa population. Quatre communes seulement passent la barre des 1 000 habitants. Sumène Artense fait partie des 4 communautés de communes qui ont créé le syndicat mixte du Scot (schéma de cohérence territoriale) Haut Cantal Dordogne. L’agriculture (11 % de la population active) est dominée par l’élevage bovin, producteur de fromages dont 4 bénéficient d’une appellation d’origine protégée (saint-nectaire, bleu d’Auvergne, cantal, salers). La forêt couvre un quart du territoire mais reste à ce jour sous-exploitée. La communauté de communes gère un espace naturel sensible, la tourbière de la Pignole, qui s’étend sur une cinquantaine d’hectares, et anime le site Natura 2000 Entre Sumène et Mars sur 725 hectares.

La communauté de communes Sumène Artense est lauréate, depuis 2017, de l’appel à projets TEPCV (Territoire à énergie positive pour la croissance verte) de l’État. Dans ce cadre, elle encourage le développement des énergies renouvelables locales, agit pour la réduction des consommations énergétiques et appuie l’essor des filières économiques vertes. Elle a concrètement entrepris la rénovation de l’éclairage public en lien avec le syndicat départemental d’énergie, a acquis une flotte de vélos à assistance électrique avec l’office de tourisme intercommunal, a acheté 3 voitures de service électriques et créé une aire de covoiturage. La collectivité mène des opérations de sensibilisation auprès du grand public et a créé des ruchers pédagogiques. Elle a aménagé une voie verte de 15 kilomètres sur le tracé d’une ancienne voie ferrée entre Parensol et Cheyssac.