NACAO : Promouvoir la contribution carbone par les solutions fondées sur la nature

Pour limiter le réchauffement climatique, les deux leviers sont la réduction des émissions de gaz à effet de serre et le développement des puits de carbone. L’équilibre entre les deux permet d’atteindre la neutralité carbone. Un des outils pour y parvenir est la compensation carbone. C’est le thème du projet NACAO qui vise à promouvoir la contribution carbone par les solutions fondées sur la nature.

Faire évoluer les politiques régionales en matière de contribution carbone par les solutions fondées sur la nature

Afin de limiter l'élévation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, l’Accord de Paris indique que l’on doit atteindre la neutralité carbone, c’est-à-dire obtenir un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre et les absorptions de gaz à effet de serre (puits de carbone).

Mécanisme de plus en plus utilisé par les entreprises, les collectivités ou les particuliers souhaitant y contribuer, la compensation carbone consiste à essayer de contrebalancer ses propres émissions de CO2 par le financement de projets de réduction d'autres émissions dans des domaines aussi divers que les énergies renouvelables, les forêts et l'usage des terres, les déchets, les équipements domestiques ou l'efficacité énergétique.


Ce document, réalisé dans le cadre du projet européen NACAO (Interreg Europe), vise à livrer les clés de compréhension du principe de compensation carbone et des différents marchés carbone en découlant. Les deux mécanismes de compensation carbone existants, à savoir la compensation obligatoire et la compensation volontaire, y sont présentés, ainsi que des pistes de réflexion sur ceux-ci.

A l’échelle européenne, la réglementation est en cours d’élaboration pour définir le spectre de la compensation carbone.

Avec le projet NACAO, l’objectif est de faire évoluer les politiques régionales en matière de contribution carbone par des solutions fondées sur la nature : puits de carbone verts (forêt, agriculture) et bleus (zones aquatiques), dans chacune des régions partenaires.

 

Une contribution à la Stratégie régionale de décarbonation

En Auvergne-Rhône-Alpes, les politiques concernées sont le fonds FEDER et la Stratégie régionale de décarbonation.

Un groupe de travail constitué d'associations, de collectivités et de parcs naturels régionaux se réunit une à deux fois par semestre pour mieux comprendre les freins et les leviers de la contribution carbone. De nouveaux partenaires peuvent rejoindre le projet s'ils en font la demande.

Ce groupe bénéficie directement des retours d’expérience reçus à l’échelle européenne et participera à une expérimentation pilote du projet autour de la mise en place d’une nouvelle méthodologie, de la réalisation d’une étude réglementaire ou encore de la constitution d’une coopérative.

Les bénéfices du projet pour les partenaires : plus de connaissances, plus de projets

Le projet regroupe 6 régions en Europe :

  • Andalousie (Espagne)
  • Marches (Italie)
  • Sainte-Croix (Pologne)
  • Auvergne-Rhône-Alpes (France)
  • Finlande Centrale (Finlande)
  • Brême (Allemagne)

La collaboration entre les partenaires et les travaux menés au sein du projet apporteront deux bénéfices majeurs : l’amélioration des connaissances relatives à la contribution carbone par les solutions fondées sur la nature ; et leur partage avec les acteurs locaux pour optimiser les projets en cours et lancer de nouveaux projets.

Des rencontres entre partenaires européens sont organisées chaque semestre pour partager sur les bonnes pratiques observées et échanger avec des acteurs de la contribution carbone.

 

[Mise à jour - mars 2024]