Labellisée Tepos et TEPCV, la Communauté de communes Vallée de Chamonix Mont-Blanc, qui fédère 4 communes, est la plus haute de France – elle s’étage entre 995 et 4809 mètres d’altitude. Dans un site montagneux exceptionnel, Vallée de Chamonix Mont-Blanc, qui compte près de 14.000 habitants, est une destination touristique courue, qui affiche 2 millions de nuitées par an. Ce territoire desservi par l’autoroute et par le train est particulièrement sensible au réchauffement climatique : la température moyenne y a augmenté de 2 degrés depuis 1930, ce qui affecte profondément les paysages. La communauté de communes s’est donc fixé pour priorité de protéger ceux-ci en menant une politique de transition énergétique marquée par l’adoption, dès 2012, du premier plan climat en territoire de montagne, associé depuis 2015 à un plan qualité de l’air.

ENR, mobilité et bâtiment les 3 axes de la stratégie environnement du territoire

La communuté de communes mène trois actions phares. La première est la production d’énergies renouvelables, essentiellement hydroélectrique (3 nouvelles installations en projet) et bois-énergie (nouvelle chaufferie de Vallorcine), mais aussi photovoltaïque ; la collectivité s’est engagée à travers un contrat de fourniture d’électricité 100 % renouvelable. La deuxième concerne le développement des mobilités électriques : 20 bornes de recharge, navettes électriques, libre circulation sur le réseau bus et train… La collectivité investit dans les infrastructures cyclables (18 km de pistes supplémentaires d’ici à 2050) et les véhicules de service moins polluants. Enfin, elle construit des bâtiments économes en énergies, rénove ses équipements en ce sens et soutient l’éco-rénovation de l’habitat.

La Communauté de communes Vallée de Chamonix Mont-Blanc est engagée dans le programme « TERRITOIRE ENGAGÉ TRANSITION ÉCOLOGIQUE » de l'ADEME, composé de deux labels : le label CLIMAT-AIR-ENERGIE (anciennement Cit’ergie) et le label ÉCONOMIE CIRCULAIRE (anciennement ECi).